Sur le chemin... (15/...) - Entrer dans la mer.
Je vis d’abord les collines ocres parsemées de buissons, les villages disséminés sur les versants et, à leur pied, une plaine gris-bleu, infinie, sans le moindre labour, sans la moindre maison. Cette plaine, c’était tout simplement la mer ! Je ne l’attendais pas encore, je l’imaginais plus lointaine et plus inaccessible. (Jacques Lacarrière, Chemin faisant, 1977) (à suivre...) |