Sur la route de Gourgounel... (2/8)
Montagnes mangées aux mites, rapées. (...) Un silence opressant y règne. (K. White, 1986, 32) Ils sont devant moi, à la piquette du jour. Les monts bleus des Cévennes. Mais, je m'en vais obliquer sur la droite pour rejoindre Joyeuse et ensuite remonter la vallée de la Beaume. Elle me dit que Joyeuse est pauvre, que les gens abandonnent les villages parce qu'il n'y a pas d'industries. Et pourtant, ajoute-t-elle (...) la terre est bonne, tout nous vient de la terre. (K. White, 1986, 25) Tout en haut vers le Tanargue, il y a Valgorge, je l'ai trouvé sur les cartes, ces bouts de papier qui m'ont toujours fait rêver. Je passerais des heures devant les cartes... Et dans les environs de Valgorge, peut-être vais-je enfin découvrir Gourgounel... Je vins à Gourgounel pendant l'été; et, les trois premiers jours, je fus comme pris de panique, dans un paysage et un climat qui m'étaient étrangers. (K. White, 1986, 44) (A suivre...) |