Le Ron de la Coucoulude (2/9) Je suis parti aux aurores. St-Laurent, Orgnac-l'Aven,
Vallon-Pont-d'Arc, Ruoms, Montréal (si,si), j'enchaîne les routes les unes aux autres. Je pédale avec entrain dans la fraîcheur matinale. Mais, me voici vers midi à Largentière. Et d'ici toutes les rues et les routes montent vers le ciel. Pour quitter cette cuvette surchauffée, il me faut prendre des lacets infernaux... A midi. Le jour ou Météo-France annoncera qu'on a battu le record de chaleur pour fin mai... A certains endroits, j'ai l'impression que mon vélo s'enfonce dans la route. C'est le bitume qui a fondu et colle par plaque sur mes pneus... J'arrive au village de Tauriers et le seul endroit ombragé que j'y trouve est un recoin, près d'un escalier. Entendant du bruit, un habitant de Tauriers se précipite, croyant que j'étais en train de piller sa cave. Quand il a vu mon état, il a oublié sa cave et est vite parti me chercher de l'eau fraîche... (à suivre) |